Bibliographie 1971

Sylviculture

BIDAUD (J.), BÉDÉNEAU (M.).—Cartedu peuplement ligneux de la parcelle 277 au GrosFouteau,forêt de Fontainebleau. —Orsay:Laboratoired’Écologie végétale -UniversitéParis-Sud, 1971.

Question parlementaire du 19 septembre 1970 : alpinisme et escalade en forêt

Assemblée nationale
JOAN p. 3978

Question :
13283. — (Question du 18 juillet 1970.) M. Odru attire l'attention de M. le Premier ministre (jeunesse, sports et loisirs) sur les besoins actuels des grimpeurs et alpinistes des régions parisienne, normande et orléanaise s'entraînant en des sites d'escalade relativement proches de leurs lieux d ' habitation (par exemple Fontainebleau, les falaises de la Seine, le Saussois dans l ' Yonne, etc.) . Il lui demande quelles mesures il a prises ou compte prendre pour répertorier e les terrains de jeux naturels n existants pour en créer de nouveaux et pour les réserver aux grimpeurs et alpinistes intéressés afin qu'ils puissent sans difficulté majeure pratiquer le sport qu' ils ont choisi .

Réponse :
(19 septembre 1970) — Les associations de montagne connaissent fort bien les sites d'escalade, particulièrement ceux de la région parisienne et de la Normandie. Elles ont même constitué sur le plan régional des interassociations avec des associations de sauvegarde des sites naturels : ainsi en est-il du Cosiroc pour la région parisienne. Ces associations ont constitué des dossiers sur les sites d 'escalade, non seulement sur le plan technique (qui ont donné lieu à des publications à l'intention des grimpeurs), mais aussi sur le plan du droit foncier. La Fédération française de la montagne a prévu de réaliser prochainement un inventaire systématique et exhaustif de tous les sites d' escalade. Le souci de protéger ces sites comme l'ensemble des espaces propres à la pratique des sports de pleine nature a inspiré les travaux du Haut Comité des sports qui ont éte résumés dans la brochure "De l 'air pour vivre", parue en 1964. En outre, les problèmes de la sauvegarde des espaces de sports de plein air (et donc de l' escalade) et de loisirs ainsi que ceux de leur accès font l'objet de travaux dans le cadre de la préparation du VI' Plan (commission des activités sportives et socioéducatives, intergroupe loisirs). Par ailleurs, des mesures de protection ont été prises, au moyen de règlements d ' urbanisme et de la législation sur la protection des sites. C'est ainsi que le massif forestier de Fontainebleau, qui comprend de nombreux massifs rocheux particulièrement propices à l'escalade, a été classé au titre de la loi de 1930 pour la partie domaniale et inscrit à l 'inventaire des sites pour les antennes Ouest et Sud dont la plus grande partie se trouve sous le régime de la propriété privée, certaines parcelles particulièrement remarquables se trouvant classées. Des mesures d'acquisition, qui, seules, sont susceptibles d 'assurer définitivement l'affectation à la collectivité, ont été engagées. C'est ainsi que le massif des Trois Pignons, antenne Ouest du massif forestier de Fontainebleau, a été déclaré d 'utilité publique et est en cours d'acquisition par le ministère de l'agriculture. Cette partie de la forêt comprend de nombreux et importants massifs d 'escalade. C'est ainsi que la base de plein air de Buthiers (en Seine-et-Marne) comprenant deux massifs d 'escalade est en préparation : l'enquête en vue de la déclaration d 'utilité publique devrait intervenir très prochainement. Il s 'agit là des premières opérations engagées qui devront être suivies par d'autres opérations. Il semble possible, à l'occasion du VIème Plan, d 'engager un programme de protection systématique des sites d'escalade, comme des autres espaces de loisirs.

Bibliographie 1970

Divers

De Buyer X. (1970) La pression de l’homme sur la forêt : Fontainebleau. Revue Forestière Française. Numéro spécial O.N.F. : 792-796

Question parlementaire du 15 juin 1965 : Forêt de Fontainebleau. Tour Denecourt

Assemblée nationale
JOAN p. 2151

Question :
14426. — (Question du 11 mai 1965) M. Roux expose à M. le ministre de l'agriculture qu'au lieudit de la Tour Denecourt, en forêt de Fontainebleau, qui est un des très beaux sites de ce massif forestier, une cabane en bois couverte de tôles ondulées vient d 'être édifiée à usage de buvette-bar ; que ces installations défigurent ce site ; qu'en outre, des rochers sont enlevés ou déplacés et des arbres abattus pour permettre sans doute à ce concessionnaire d ' installer des tables pour les consommateurs. Il lui demande s'il a l'intention de faire cesser une occupation aussi abusive du domaine public.

Réponse :
(15 juin 1965) — La Tour Denecourt, malmenée par des vandales, a été remise en état par la Société des amis de la forêt de Fontainebleau en 1962 et 1963. Il importe d'en prévoir la surveillance pour éviter la répétition des actes de dégradation précédemment commis et c'est pourquoi ladite société est intervenue auprès du service forestier pour qu'une buvette soit ouverte à cet emplacement, le responsable devant en même temps assumer la surveillance du site . Il a été fait droit à cette requête qui paraissait tout à fait justifiée puisqu'elle émane d'un organisme dont on sait l'attachement à la protection de la forêt de Fontainebleau. Il est signalé en outre :
1° que la couverture actuelle du petit bâtiment édifié est tout à fait provisoire . Elle sera complétée par un lattis de bambous ;
2° qu 'aucun rocher n 'a été enlevé ni déplacé.

Question parlementaire du 15 octobre 1963 : Forêt de Fontainebleau. chenilles

Assemblée nationale
JOAN p. 5173

5272. — 15 octobre 1963. — M. Séramy attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture sur l'importance des dommages actuellement subis par les peuplements en résineux de la forêt de Fontainebleau, du fait de leur invasion par des colonies de grands "Lophyres", chenilles particulièrement destructrices. Il lui signale la nécessité d'en entreprendre rapidement la destruction et lui demande quelles mesures il envisage pour mettre la forêt de Fontainebleau à l'abri de leurs déprédations immédiates et de leurs conséquences à plus ou moins long terme.