Une petite marche pour une grande démarche


Le collectif  "Une petite marche pour une grande démarche" organise le dimanche 24 Avril à 14h30 son 4ème ramassage de déchets en forêt de l'année.

Il aura lieu en forêt de Fontainebleau (77) sur le site du Rocher Canon.


Le groupe organise chaque mois un ramassage de déchets en Forêt de Fontainebleau (77) ou ailleurs. Constatant un nombre croissant de déchets en bords de route, et conscient que les collectivités ne seront jamais suffisamment armées pour enrayer ce fléau, le collectif a en effet décidé de faire sa part et d'y associer le plus grand nombre.

C'est dans cette perspective que nous vous contactons aujourd'hui. Le groupe ne fonctionne que grâce à Facebook et nous aimerions toucher plus largement les citoyens (ceux qui n'utilisent pas ou peu les réseaux sociaux).

Nous sollicitons votre aide pour faire connaître notre action plus largement via vos supports de communication (site internet, newsletter, réseaux). Notre site (http://unepetitemarche.jimdo.com) permet de s'informer de nos actions. Chacun peut également s'inscrire à notre newsletter (notre 1er numéro est disponible ici).



En plus de participer à la préservation de l’environnement, notre démarche est de favoriser la rencontre avec les acteurs locaux et de sensibiliser les plus jeunes au principe de ne pas jeter n'importe où ses déchets.
Retrouvez-nous dans un reportage réalisé par le 20h de TF1 sur les actions  pour lutter contre les dépôts sauvages de déchets, diffusé samedi dernier.



En vous remerciant vivement du relaiz que vous pourrez donner à notre action.
N'hésitez pas à nous contacter.

Bien cordialement,


Le collectif "Une petite marche pour une grande démarche"


Contacts :

Kevin Le Flohic : 06.74.94.57.46
Aurélie Delmaët : 06.81.74.59.87

Terre à terre : Des forêts épuisables

FRANCE CULTURE / Terre à terre

Extractivisme 3/3
La forêt qui cache la déforestation

13.02.2016  53 min
Les dangers de l'exploitation forestière industrielle comme solution au changement climatique et à la crise énergétique, or il est urgent de promouvoir une autre approche de la forêt.

Inépuisables, nos forêts ? Voire ! L’appétit des industriels sur cette ressource « verte » l’est, lui. Quant aux forestiers, ils sont au bord de l’épuisement.Avec : Frédéric Bedel, ingénieur ONF, du syndicat SNUPFEN


Extraits 

- les arbres âgés et le CO²






Promotion d'une initiative pour la propreté forestière

Tous les mois, ils se mobilisent en forêt pour ramasser les déchets "égarés" par d'autres citoyens

Facebook est un réseau social qui permet aux gens de se retrouver et de partager des informations ou bonnes idées. C'est sur ce principe qu'est né un groupe : "Une petite marche pour une grande démarche". Le rôle de ses membres est de se retrouver une fois par mois pour ramasser les déchets en Forêt de Fontainebleau (77) ou ailleurs. Ils ne sont ni auto-entrepreneurs, ni associés, ni syndicalisés, simplement de simples citoyens amoureux de leur région. 

En effet, nous constatons tous un nombre croissant de déchets en bord de route et les collectivités ne pourrons jamais être suffisamment armées pour enrayer ce fléau. Cette action permet également de rencontrer les acteurs locaux et de sensibiliser les plus jeunes au principe de ne pas jeter n'importe où ses déchets.

8 opérations ont eu lieu en 2015, la session du 17 Janvier 2016 a vu une centaine de personnes se mobiliser entre Bois-le-Roi, Samois, Fontaine-Le-Port, Fontainebleau, Chailly en Bière, Soisy sur Ecole pour récolter environ 800kg de déchets en 2 heures de temps.

Vous pouvez vous inscrire au groupe "Une petite marche pour une grande démarche" à l'adresse suivante pour pouvoir vous tenir au courant des prochains événements dans la région : https://www.facebook.com/groups/624492247651915

Le prochain a lieu le Dimanche 14 Février à 14h30 au départ des Gorges de Franchard, d'Apremont et du Carrefour de la Table du Roi entre La Rochette et Bois-le-Roi.

Suite de la COP21 : extraits de l'accord de Paris concernant les forêts

Convention-cadre sur les changements climatiques

Conférence des Parties
Vingt et unième session
Paris, 30 novembre-11 décembre 2015
Point 4 b) de l’ordre du jour
Plateforme de Durban pour une action renforcée (décision 1/CP.17)
Adoption d’un protocole, d’un autre instrument juridique
ou d’un texte convenu d’un commun accord ayant force juridique,
élaboré au titre de la Convention et applicable à toutes les Parties

Adoption de l’Accord de Paris

Proposition du Président
Projet de décision -/CP.21

FCCC/CP/2015/L.9/Rev.1

55. Reconnaît l’importance de ressources financières adéquates et prévisibles, y compris des paiements liés à des résultats, s’il y a lieu, aux fins de la mise en œuvre de démarches générales et d’incitations positives visant à réduire les émissions imputables au déboisement et à la dégradation des forêts, du rôle de la conservation et de la gestion durable des forêts et du renforcement des stocks de carbone forestiers, ainsi que d’autres modes d’action, tels que des démarches communes en matière d’atténuation et d’adaptation pour la gestion intégrale et durable des forêts, tout en réaffirmant l’importance des avantages non liés au carbone qui sont associés à de telles démarches, et en encourageant la coordination de l’appui provenant, entre autres, de sources publiques et privées, bilatérales et multilatérales, telles que le Fonds vert pour le climat et d’autres sources, en application des décisions pertinentes de la Conférence des Parties;

Annexe
Accord de Paris

Article 5

1. Les Parties devraient prendre des mesures pour conserver et, le cas échéant, renforcer les puits et réservoirs de gaz à effet de serre comme le prévoit l’alinéa d) du paragraphe 1 de l’article 4 de la Convention, notamment les forêts.

2. Les Parties sont invitées à prendre des mesures pour appliquer et étayer, notamment par des versements liés aux résultats, le cadre existant défini dans les directives et les décisions pertinentes déjà adoptées en vertu de la Convention pour : les démarches générales et les mesures d’incitation positive concernant les activités liées à la réduction des émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts, et le rôle de la conservation, de la gestion durable des forêts et de l’accroissement des stocks de carbone forestiers dans les pays en développement; et d’autres démarches générales, notamment des démarches conjointes en matière d’atténuation et d’adaptation pour la gestion intégrale et durable des forêts, tout en réaffirmant qu’il importe de promouvoir, selon qu’il convient, les avantages non liés au carbone associés à de telles démarches.

  

RECOMMANDATIONS PANEUROPEENNES POUR UNE GESTION FORESTIERE DURABLE AU NIVEAU OPERATIONNEL

TROISIEME CONFERENCE MINISTERIELLE 
POUR LA PROTECTION DES FORETS EN EUROPE 

RECOMMANDATIONS PANEUROPEENNES POUR UNE GESTION FORESTIERE DURABLE AU NIVEAU OPERATIONNEL

Adopté au niveau des experts à la Cinquième réunion préparatoire de la Conférence de Lisbonne, à Genève, les 27,28 et 29 avril 1998


4.2. Recommandations pour les pratiques de gestion forestière

a. La régénération naturelle devrait être préférée sous réserve que les conditions soient adéquates pour assurer la quantité et la qualité des ressources forestières et que la provenance actuelle soit d'une qualité suffisante pour le site.

b. Pour le reboisement et le boisement, les origines des essences autochtones et provenances locales qui sont bien adaptées aux conditions des sites devraient être préférées lorsqu'elles sont appropriées. Il ne conviendrait d'utiliser des essences, provenances ou variétés importées que si leur impact sur l'écosystème et l'intégrité génétique des essences autochtones et provenances locales a été évalué; s'il est négatif, il devrait être évité ou minimisé.

c. Là où cela se justifie, les pratiques forestières devraient promouvoir la diversité des structures tant verticales qu'horizontales, telles que peuplements d'âge inégal et diversité des essences tels les peuplements mixtes. De même, les pratiques devraient avoir pour but de préserver et de restaurer la diversité du paysage.

d. Les systèmes de gestion traditionnels qui ont créé des écosystèmes intéressants, tels que taillis sur des sites appropriés, devraient être encouragés lorsque cela est économiquement faisable.

e. Les opérations d'entretien et d'exploitation devraient être réalisées d'une manière telle qu'elles n'occasionnent aucun dommage aux écosystèmes. Lorsque cela est possible, des mesures pratiques devraient être adoptées pour améliorer ou préserver la diversité biologique.

f. Les infrastructures devraient être planifiées et créées de façon à minimiser les dégâts aux écosystèmes, en particulier les écosystèmes rares, sensibles ou représentatifs et les réserves génétiques, en tenant compte des espèces clés menacées ou autres - en particulier leurs pratiques migratoires.

g. Tenant dûment compte des objectifs de la gestion, des mesures devraient être adoptées pour équilibrer la pression des populations d'animaux et du pâturage sur la régénération et la croissance des forêts, ainsi que sur la biodiversité.

h. Le bois mort, sur pied ou sur parterre de coupe, les troncs creux, les vieux peuplements et les espèces rares devraient être laissés sur place, en quantité et selon la répartition qu'exige la sauvegarde de la diversité biologique, en tenant compte de leur incidence potentielle sur la santé et la stabilité des forêts et écosystèmes environnants.

i. Les biotopes clés spéciaux tels que sources, marécages, affleurements rocheux et ravins devraient être protégés en forêt ou, le cas échéant, restaurés lorsqu'ils ont été endommagés par des pratiques forestières.

Communiqué de presse du 23 oct. 14 : Quel statut pour la Forêt de Fontainebleau ?

Société de Sauvegarde de la Forêt de Fontainebleau et de la Vallée de la Seine
Association loi 1901 RNA n° W774005423 JORF du 15 février 2014 p. 749
24 bd Thiers 77300 Fontainebleau    secretariat.SSFFVS@gmail.com    foret-de-fontainebleau.blogspot.com

COMMUNIQUE DE PRESSE
"Quel statut pour la Forêt de Fontainebleau ?"

Fontainebleau, le 23 octobre 2014.

A la suite à l'article de la République du 20 octobre 2014 : "Faute de parc national, la forêt de Fontainebleau pourrait se consoler avec l'Unesco", nous tenons vous communiquer notre réaction et nos commentaires.

Classement au patrimoine mondial :
prestigieux mais pas suffisant

Le classement en patrimoine mondial de l'UNESCO est un label prestigieux que Fontainebleau pourrait s'enorgueillir d'avoir.
Mais il n'est en rien une solution au problème actuel de la forêt qu'est la surexploitation et la méthode de gestion qu'est la coupe rase.

La Société de Sauvegarde de la Forêt de Fontainebleau rappelle que la Forêt a accumulé des statuts nombreux : site classé (1965), Réserve de Biosphère, déjà de l'UNESCO (1998), Forêt de protection (2002), Natura 2000 (2004), Forêt Patrimoine (2008), Forêt d'exception (2013). Certains statuts ne sont que des labels, les autres sont des protections foncières, seul Natura 2000 pourrait avoir un impact sur le sujet. Mais il est bien clair qu'aucun de ces statuts n'a résolu le problème des coupes à blanc étoc. Au mieux, ils ont égaré le débat.

Le président de la Société, le Pr. Olivier Tournafond, qui a été membre du Comité scientifique du Comité de pilotage du projet de Parc National soutient la démarche du Maire de Fontainebleau vis à vis de l'UNESCO, mais demande d'aller plus loin.

Faire cesser les coupes rases durablement

Sur la question du parc national, la Société de sauvegarde de la Forêt de Fontainebleau ne partage en rien l'opinion des "Amis de la Forêt". Depuis la réforme du statut de 1960 des parcs nationaux qui a été effectuée par la loi de 2006, il n'y a pas lieu de fermer des routes ou encore de créer de nouvelles réserves. De même, les contraintes que les AFF font valoir ne correspondent plus à l'état de la législation. Le rapport du Comité scientifique du projet de parc national a établi sans aucune réserve que les soi-disantes contraintes étaient un faux problème.

La Société de sauvegarde rappelle, comme le comité scientifique, que le Parc national doit être une contrainte pour le gestionnaire forestier et non pour les usagers. Sa position officielle est la suivante : elle réclame un statut portant sur  nécessités de conservation du site et de la nature, dans le respect des infrastructures de transport vitales existantes. Ce statut ne doit entraîner aucune contrainte nouvelle pour le public et les visiteurs : on respectera les usages traditionnellement pratiqués dans le massif.

Par ailleurs, il existe d'autres méthodes de gestion, comme la futaie irrégulière ou jardinée, qui permettent de conserver une fonction économique en nuisant moins aux fonctions écologiques, esthétiques et sociales de la forêt.


On est loin de la mise sous cloche annoncée, mais il faut poser vraiment le problème de la gestion forestière, plutôt que détourner le débat. La désinformation continuellement entretenue sur le sujet a malheureusement empêché d'adopter les solutions qui auraient réglé la question.