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Question parlementaire du 15 octobre 1963 : Forêt de Fontainebleau. chenilles

Assemblée nationale
JOAN p. 5173

5272. — 15 octobre 1963. — M. Séramy attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture sur l'importance des dommages actuellement subis par les peuplements en résineux de la forêt de Fontainebleau, du fait de leur invasion par des colonies de grands "Lophyres", chenilles particulièrement destructrices. Il lui signale la nécessité d'en entreprendre rapidement la destruction et lui demande quelles mesures il envisage pour mettre la forêt de Fontainebleau à l'abri de leurs déprédations immédiates et de leurs conséquences à plus ou moins long terme.

Commission supérieure des sites : avis du 8 mai 1963

- Avis

Résumé
- Carrefour de l'Obélisque

Assemblée nationale : séance du 27 novembre 1963

Assemblée nationale
JOAN p. 7469
Séance du 27 novembre 1963

M. le président. La parole est à M. Becker. (Applaudissements sur les bancs de l'U . N. R : U . D. T .)

M. Georges Becker. Mesdames, messieurs, tous les Français qui réfléchissent peuvent se réjouir aujourd'hui en voyant que l'aménagement du territoire sort enfin des limbes de la littérature et de l'art oratoire pour entrer dans la réalité. Si nous y regardons de plus près, nous imaginons facilement ce que sera cette réalité. Elle va se concrétiser par l'implantation d'usines nouvelles, par la création d'autoroutes, de canaux, de toutes sortes d'ouvrages d'art et, à proprement parler, d'aménagements qui risquent fort de changer le visage du sol de la France. Or, si l'on peut se réjouir d'une telle éventualité, il est permis également d'éprouver quelques craintes quand on considère ce qui s'est fait jusqu'à présent . Car, en fait d'aménagements, nous avons vu très souvent que des atteintes monstrueuses ont été portées à la nature même de notre sol.

Il est facile d'en citer des exemples qu'on pourrait qualifier de sanglants.
Je pense au viol de la forêt de Fontainebleau, irréversible, et dont on ne pourra se consoler, réalisé tout simplement pour faire gagner six minutes aux Parisiens qui voudront aller manger une friture le dimanche, alors qu'on aurait pu sans difficulté contourner la forêt dont l'unité est désormais détruite par l'autoroute. Mais les ingénieurs en ont décidé autrement et n'ont rien voulu entendre