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Approbation du 15 juin 2023 du renouvellement de la Réserve de Biosphère de Fontainebleau

 SC-23/CONF.235/15

Paris, 15 June 2023

Original: English

1

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’ÉDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE

Conseil international de coordination du Programme sur l’Homme et la biosphère (MAB)

Trente-cinquième session

Siège de l’UNESCO, Paris (France)

12-15 juin 2023

RAPPORT FINAL

 

POINT 17 — RAPPORTS D’EXAMEN PÉRIODIQUE ET INFORMATIONS DE SUIVI REÇUS DEPUIS LA 34E SESSION DU CIC-MAB

 

234. La délégation de la France a adressé ses remerciements au Secrétariat pour son évaluation des examens périodiques soumis par ses réserves de biosphère et s’est félicitée que les réserves de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais et des Îles et de la mer d’Iroise répondent aux critères. En outre, elle a rejoint la délégation autrichienne et d’autres pays favorables à la nécessité de mettre à jour le formulaire qui sert à établir les rapports d’examen périodique et a proposé que cela soit fait en liaison avec la création de la base de données, dans la mesure où celle-ci prévoit la numérisation, l’examen et la simplification du formulaire.

 

DÉCISION :

 

245. Le Conseil du MAB a approuvé sans aucune modification les recommandations du Comité consultatif figurant dans le document SC-23/CONF.235.11 (Annexe 7) pour les pays et sites suivants :

 

Examens périodiques :

 

viii. Fontainebleau et du Gâtinais, France

Recommandations du 19/05/23 du Comité consultatif international sur les réserves de biosphère : Fontainebleau

 

SC-23/CONF.235/11

Paris, 19 mai 2023

Original: English

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’EDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE

Conseil International de Coordination du Programme sur l'Homme et la biosphère (MAB)

Trente-cinquième session

Siège de l'UNESCO, Paris, France

from 12 to 14 June 2023, Room IV

on 15 June 2023, Room XII

 

Recommandations du Comité consultatif international sur les réserves de biosphère :

[…]

 

74. Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais (France). Le Comité consultatif a accueilli favorablement le rapport d’examen périodique détaillé, et a grandement apprécié les

efforts méticuleux apportés pour rassembler les informations, ce qui a permis une large participation des divers acteurs.

75. Le Comité consultatif a considéré que le processus et la structure de l’examen périodique précédent constituaient un modèle pour les autres réserves de biosphère du WNBR, et a recommandé de le partager au sein du réseau. Le Comité consultatif a pris connaissance des efforts entrepris depuis le premier examen pour mettre en oeuvre cette recommandation.

76. L’examen périodique contient une réflexion très utile sur les possibilités liées à un développement plus durable dans la réserve de biosphère, ainsi que sur les défis liés au développement urbain, à l’expansion de l’agriculture et au changement climatique. L’examen présente également une multitude d’activités et de projets pour faire face à ces défis. Le Comité consultatif a noté avec satisfaction que plusieurs projets portent aussi sur les zones urbaines, notamment des initiatives pour inverser la tendance actuelle d’utilisation de matériaux artificiels pour couvrir les sols et promouvoir à la place des jardins de trottoirs et d’autres espaces verts, avec la plantation d’espèces qui attirent les insectes, qui à leur tour attirent les oiseaux. D’autres activités visent à rendre l’agriculture plus durable, et à promouvoir un tourisme responsable et durable.

77. La fonction de conservation bénéficie d’une aire centrale qui a été agrandie de plus de 10 000 ha depuis le dernier examen périodique. De plus, diverses initiatives de conservation sont déployées, et il existe une mosaïque de zones dédiées à la protection de la biodiversité dans le cadre de règlementations locales, nationales et européennes. Les efforts pour harmoniser ces zones ont permis de les intégrer dans les zones tampon, qui représentent aujourd’hui 51 % de la réserve de biosphère. Des activités et des programmes nombreux et divers sont menés en étroite collaboration avec différents acteurs. La recherche est une fonction importante de la réserve de biosphère ; ses résultats montrent un maintien de la biodiversité sur l’ensemble du site malgré les difficultés rencontrées.

78. En matière de gouvernance, le Comité consultatif a noté avec satisfaction qu’un conseil de la jeunesse a été établi. Le financement de la réserve de biosphère provient non seulement de l’état, mais aussi des contributions des parties prenantes. Cependant, les autorités ont exprimé des inquiétudes quant à la viabilité financière en raison de la diversité croissante des parties prenantes. Le Comité consultatif encourage donc les autorités à poursuivre leur engagement avec les partenaires dans l’optique non seulement du financement des activités et des programmes, mais aussi d’une contribution financière aux coûts opérationnels. Des stratégies fortes de promotion et de communication pourraient être utiles à cet effet.

79. Le Comité consultatif a noté la révision du zonage de la réserve de biosphère. Les aires centrales ont été agrandies, et la zone tampon représente désormais un peu plus de la moitié de la réserve de biosphère. Aujourd’hui, 4 619 habitants vivent dans l’aire centrale, probablement en raison de son expansion, mais on ne sait pas s’il s’agit de résidents permanents ou saisonniers. Le Comité consultatif aimerait avoir plus d’informations sur la présence d’habitants dans l’aire centrale.

80. Le Comité consultatif conclut que le site satisfait aux critères du cadre statutaire du Réseau mondial des réserves de biosphère.

Question écrite du 26 avril 2022 : Soutien de l'État aux Réserves de biosphère

 15ème législature

Question N° 44325de Mme Sylvie Bouchet Bellecourt (Les Républicains - Seine-et-Marne )Question écrite

Ministère interrogé > BiodiversitéMinistère attributaire > Biodiversité 

Rubrique > biodiversité


Titre > Soutien de l'État aux Réserves de biosphère


Question publiée au JO le : 22/02/2022 page : 1084

Réponse publiée au JO le : 26/04/2022 page : 2698

Texte de la question

Mme Sylvie Bouchet Bellecourt interroge Mme la secrétaire d'État auprès de la ministre de la transition écologique, chargée de la biodiversité sur le soutien de l'État aux Réserves de biosphère. Ces Réserves de biosphère sont une partie intégrante du patrimoine français. Notre pays en compte 16 qui couvrent ainsi jusqu'à 11 millions d'hectares où vivent 3,2 millions de personnes. Dans le Sud Seine-et-Marne, la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais permet indéniablement de valoriser la forêt ainsi que le patrimoine culturel remarquable de la région. C'est un atout précieux pour le rayonnement et la préservation du territoire. Elles sont le fruit d'un programme mondial engagé par l'UNESCO au début des années 1970, visant à promouvoir des modèles de développement durable visant à protéger la biodiversité et à atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) de l'Agenda 2030 des Nations Unies. Pour autant, les Réserves de biosphère françaises ne reçoivent en tant que telles, aucun soutien direct de l'UNESCO ou de l'État français pour leur animation et leur gestion. Or malgré la stratégie nationale des aires protégées du 12 janvier 2021 adoptée par le Gouvernement visant à porter la part des surfaces protégées à 30 % du territoire d'ici 2022, aucun soutien financier ne semble se dessiner. Animée par un coordinateur, l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais qui coordonne les actions pédagogiques et scientifiques, manque de ressources pour répondre à toutes les sollicitations. C'est la raison pour laquelle elle souhaite l’interroger sur les moyens que l'État compte affecter aux Réserves de biosphère afin soutenir concrètement les ambitions environnementales affichées du Gouvernement.


Texte de la réponse

Les réserves de biosphère font effectivement désormais partie de la liste des aires protégées annexée à la stratégie nationale pour les aires protégées 2030 (SNAP). La SNAP prévoit dans le plan d'action 2021-2023 de renforcer le réseau français des réserves de biosphère, en se concentrant sur les projets de nouvelles réserves de biosphère déjà identifiées (notamment Martinique, Pays de Sarrebourg, massif des Landes de Gascogne, Polynésie française). Toutefois, le renforcement de ce réseau repose sur les autorités compétentes en la matière. Le ministère de la transition écologique ne dispose d'aucune compétence réglementaire associée à ce label ni de financements dédiés. En effet, depuis la loi biodiversité de 2016, l'article L. 336-1 du code de l'environnement confie expressément la responsabilité de la mise en œuvre des réserves de biosphère aux collectivités et à leurs groupements, aux syndicats mixtes, associations et établissements publics administratifs. Le ministère n'a donc pas vocation à financer directement ce type de projets de territoire. L'appui de l'État se traduit en revanche par un concours financier à l'animation du réseau des réserves de biosphère via l'Office français de la biodiversité (OFB) et le ministère de la recherche et de l'enseignement supérieur. L'OFB contribue ainsi au financement de l'association Man and Biosphère France.

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Réserve de Biosphère de Fontainebleau : Assemblée générale du 4 avril 2011

- Rapport moral
- Rapport financier (point reporté)
- Renouvellement des membres du Conseil d'administration
- Elections de nouvelles personnes morales au Conseil d'administration (Communauté de communes de Morêt Seine et Loing, CAUE77, Connaissance du Gâtinais)

Réserve de Biosphère de Fontainebleau : Assemblée générale du 16 décembre 2010

- Compte-rendu

Documents adoptés
- Nouveaux Statuts
- Règlement intérieur

Conseil international de coordination du Programme sur l’homme et la biosphère : Rapport du 15 juin 2010

- extrait du rapport final

Résumé
- Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, France - Extension et changement de nom (anciennement Réserve de biosphère du Pays de Fontainebleau)

Question parlementaire du 20 mai 1999 : Réserve nationale de biosphère

SENAT - Réserve nationale de biosphère

Question écrite n° 16511 de M. Emmanuel Hamel (Rhône - RPR) publiée dans le JO Sénat du 20/05/1999 - page 1639

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement sur l'information parue à la page 24 du quotidien Le Figaro du 8 mai 1999 selon laquelle le président d'une commission spéciale chargée d'examiner le projet de création d'un parc national sur la forêt de Fontainebleau lui a remis le 27 avril 1999 un rapport sur les travaux menés au sein du groupe de réflexion. Une des solutions proposées pour " la mise en place d'un statut particulier de gestion durable " sur cette forêt est d'accompagner " la réserve nationale de biosphère, label international délivré en décembre dernier par l'UNESCO " de mesures spécifiques de protection ou de développement durable. Il aimerait savoir quel est son sentiment sur cette proposition et si elle peut lui indiquer si le Gouvernement entend lui donner suite.

La question est caduque

Programme international sur l’Homme et la Biosphère : Communiqué du 11 décembre 1998

LE PAYS DE FONTAINEBLEAU DEVIENT LA 356e RESERVE DE BIOSPHERE DU PROGRAMME MAB DE L’UNESCO

Paris, 11 décembre {N°98-276} - Les responsables du Programme international sur l’Homme et la Biosphère (MAB) de l’UNESCO, qui tient actuellement sa 15e session au siège de l’Organisation, se sont rendus, le 10 décembre, à Fontainebleau, à 50 kilomètres de Paris, pour décerner à la Forêt de Fontainebleau et au futur Parc du Gâtinais le titre de Réserve de Biosphère.

Lancé en 1971 par l’UNESCO, le Programme international sur l’Homme et la Biosphère (MAB - Man and the Biosphere) vise à définir les bases scientifiques de l’utilisation rationnelle et de la conservation des ressources naturelles de la biosphère. Les réserves de biosphère sont des sites privilégiés reconnus par l’UNESCO pour mettre en œuvre les activités du programme MAB.

Actuellement au nombre de 356, elles constituent un Réseau mondial, qui s’étend sur 90 pays, afin de promouvoir la recherche en coopération, la surveillance continue et l’échange d’informations sur la biosphère et l’aménagement du territoire. Véritable laboratoire d’idées et de réalisations concrètes, le programme MAB s’inscrit dans le cadre de la Stratégie de Séville - développée lors de la Conférence de Séville - adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO en novembre 1995, qui définit des objectifs conciliant conservation de la nature et développement durable pour les réserves de biosphère au niveau des sites, et aux niveaux national et international.

La Réserve de biosphère du Pays de Fontainebleau, située en Ile-de-France à 50 km de Paris, renferme une forêt tempérée mixte - constituée principalement de chênes, pins sylvestres et hêtres -, des landes, des affleurements rocheux de grès et plusieurs zones humides, dont les fameuses platières, mares plus ou moins éphémères dues aux eaux de pluie et à l’imperméabilité du grès. D’une superficie totale de 70 000 ha, elle comprend 20 aires centrales (au total 3 874 ha) où la nature ne subit aucune intervention humaine, deux zones forestières tampons (13 496 ha) entretenues par l’Office national des forêts (ONF), et une aire de transition d’environ 50 000 ha en emprise sur une quarantaine de communes dont Fontainebleau, Avon, Barbizon, Milly-la-Forêt.

Le Pays de Fontainebleau a été désigné réserve de biosphère par le MAB de l’UNESCO grâce à l’action conjointe du Professeur Jean Dorst, ancien Directeur général du Muséum national d’histoire naturelle, du Professeur Patrick Blandin, Directeur de la Grande Galerie de l’évolution au Muséum national d’histoire naturelle, de Jacques Lecomte, Président du Comité français du MAB, d’Yves Richer de Forges, Directeur régional des forêts pour l’Ile-de-France de l’ONF, et l’appui des maires des communes concernées - dont particulièrement celui de Paul Dubrule, maire de Fontainebleau et Président du District de Fontainebleau-Avon.

Fontainebleau a une longue tradition de conservation de la nature puisque elle a vu les premières zones de protection de la nature en France, à l’époque dénommées réserves artistiques, dès le milieu du XIXe siècle et, en 1948, la création de l’UICN (Union Mondiale pour la Nature) dont le cinquantenaire a été célébré dans la ville, en présence du Président français, Jacques Chirac, début novembre. La Forêt de Fontainebleau est également, avec près de 15 millions de visiteurs par an, l’un des lieux majeurs du tourisme et des loisirs en France.

La 15e session du Conseil international de Coordination du Programme MAB - structure intergouvernementale composée de 34 Etats membres qui se réunit tous les deux ans - se termine aujourd’hui 11 décembre. Il a élu son bureau pour les deux prochaines années. Le nouveau Président, qui prend la suite de Peter Bridgewater (Australie), est Javier Castroviejo Bolibar (Espagne) ; il est entouré de cinq Vice-Présidents représentant l’Egypte, l’Equateur, le Gabon, la Russie et la Thaïlande. Le Secrétaire général du Conseil est le biologiste marin français, Pierre Lasserre, Directeur de la Division des sciences écologiques de l’UNESCO.

Le rapport d’activités du MAB souligne une profusion d’activités aux niveaux national et régional, et donc des perspectives encourageantes, notamment grâce à la revue périodique des réserves de biosphère désignées depuis plus de 10 ans qui a engendré un processus d’évaluation et d’autocritique par les pays eux-mêmes. Les nombreuses demandes concernant des zones transfrontalières (Vosges-Palatinat, Pologne-Belarus-Ukraine, Israël-Jordanie, etc.) sont également porteuses d’espoir pour la coopération internationale dans les sciences écologiques et l’efficacité du programme MAB qui contribue ainsi à la construction de la culture de la paix.