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- Série d'intérêt écologie particulier du Bois Gauthier
Résumé
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Presse : le Parisien du 8 avril 2004
« Nous coupons les arbres pour mieux replanter ! »
Propos recueillis par Pascal Villebeuf | 08.04.2004
QUATRE ANS après la terrible tempête du 26 décembre 1999 qui avait couché 150 000 m 3 d'arbres en forêt de Fontainebleau, la polémique rebondit. Promeneurs, écologistes et associations s'étonnent et même se scandalisent de l'apparition de nouvelles coupes rases, ces derniers jours, à Veneux, Avon et au-dessus du cimetière de Fontainebleau. Le directeur de l'ONF, Jean-Marc Gougis, s'explique.
Comment expliquez-vous les coupes rases pratiquées actuellement dans plusieurs parcelles de la forêt ?
Jean-Marc Gougis. Après la tempête, il a fallu essayer de vendre le maximum de bois soufflé par le vent. En tout 340 ha dont 40 % de résineux et 60 % de feuillus. Soit 2 % de la surface totale du domaine de l'Etat. Maintenant, nous pensons que certains secteurs parmi les plus touchés, c'est-à-dire plus de 2 ha, doivent être replantés, afin que la forêt se régénère plus vite. En tout 120 ha. C'est le cas de la parcelle 411, près de Veneux. C'est vrai que l'effet visuel pour les riverains est inhabituel, mais nous n'avions pas d'autres solutions. Avec l'arrivée du printemps, le terrain va retrouver des couleurs. Mais c'est vrai qu'il faudra dix ans pour que les chênes et les merisiers donnent de l'allure à ces 4 ha. Fin 2005, nous aurons achevé cette politique de replantation. On va procéder de même dans la parcelle 542, près de la Mare-aux-Fées.
Mais quelle idée de replanter des arbres fruitiers, au lieu des essences locales ?
L'idée est de diversifier les peuplements forestiers, en introduisant notamment des familles de fruitiers comme le merisier ou l'alisier de Fontainebleau, qui sont des essences à forte valeur ajoutée. Sachant que le merisier peut se récolter dès l'âge de 80 ans. Pour un chêne, il faut attendre trois fois plus. Les défenseurs de la nature vous accusent une fois de plus de multiplier les coupes un peu partout dans le massif, mais aussi au bord des routes ? Avant la tempête de 1999, on récoltait environ 50 000 m 3 de bois. Cette année on sera en dessous de ce chiffre. C'est vrai qu'actuellement nous procédons à des abattages de sécurité le long des routes forestières. Et notamment beaucoup de hêtres. Car ils possèdent un système de racines peu profondes. Avec la tempête de 1999 et la canicule de 2003, ces arbres se sont fragilisés encore plus. Par précaution, nous préférons les couper. Les mauvaises langues prétendent que vous en profitez pour brader ces bois en Belgique pour faire des allumettes ? (Sourire). Non. Jusqu'en 2000, nous exportions beaucoup de hêtres en Chine. C'était un bois à la mode, notamment pour la fabrication de meubles. Depuis, il n'y a plus de débouché de ce côté-là. Donc moins d'intérêt à couper du hêtre, vu que sa valeur a baissé.
Propos recueillis par Pascal Villebeuf | 08.04.2004
QUATRE ANS après la terrible tempête du 26 décembre 1999 qui avait couché 150 000 m 3 d'arbres en forêt de Fontainebleau, la polémique rebondit. Promeneurs, écologistes et associations s'étonnent et même se scandalisent de l'apparition de nouvelles coupes rases, ces derniers jours, à Veneux, Avon et au-dessus du cimetière de Fontainebleau. Le directeur de l'ONF, Jean-Marc Gougis, s'explique.
Comment expliquez-vous les coupes rases pratiquées actuellement dans plusieurs parcelles de la forêt ?
Jean-Marc Gougis. Après la tempête, il a fallu essayer de vendre le maximum de bois soufflé par le vent. En tout 340 ha dont 40 % de résineux et 60 % de feuillus. Soit 2 % de la surface totale du domaine de l'Etat. Maintenant, nous pensons que certains secteurs parmi les plus touchés, c'est-à-dire plus de 2 ha, doivent être replantés, afin que la forêt se régénère plus vite. En tout 120 ha. C'est le cas de la parcelle 411, près de Veneux. C'est vrai que l'effet visuel pour les riverains est inhabituel, mais nous n'avions pas d'autres solutions. Avec l'arrivée du printemps, le terrain va retrouver des couleurs. Mais c'est vrai qu'il faudra dix ans pour que les chênes et les merisiers donnent de l'allure à ces 4 ha. Fin 2005, nous aurons achevé cette politique de replantation. On va procéder de même dans la parcelle 542, près de la Mare-aux-Fées.
Mais quelle idée de replanter des arbres fruitiers, au lieu des essences locales ?
L'idée est de diversifier les peuplements forestiers, en introduisant notamment des familles de fruitiers comme le merisier ou l'alisier de Fontainebleau, qui sont des essences à forte valeur ajoutée. Sachant que le merisier peut se récolter dès l'âge de 80 ans. Pour un chêne, il faut attendre trois fois plus. Les défenseurs de la nature vous accusent une fois de plus de multiplier les coupes un peu partout dans le massif, mais aussi au bord des routes ? Avant la tempête de 1999, on récoltait environ 50 000 m 3 de bois. Cette année on sera en dessous de ce chiffre. C'est vrai qu'actuellement nous procédons à des abattages de sécurité le long des routes forestières. Et notamment beaucoup de hêtres. Car ils possèdent un système de racines peu profondes. Avec la tempête de 1999 et la canicule de 2003, ces arbres se sont fragilisés encore plus. Par précaution, nous préférons les couper. Les mauvaises langues prétendent que vous en profitez pour brader ces bois en Belgique pour faire des allumettes ? (Sourire). Non. Jusqu'en 2000, nous exportions beaucoup de hêtres en Chine. C'était un bois à la mode, notamment pour la fabrication de meubles. Depuis, il n'y a plus de débouché de ce côté-là. Donc moins d'intérêt à couper du hêtre, vu que sa valeur a baissé.
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Bibliographie 2004
Divers
RUFFIER-REYNIE Christiane (2004) : « Où en est-on à Fontainebleau ? », Combat Nature,
n°146, pp. 35-39.
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